Milcherzeuger Interessengemeinschaft
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18.09.2012
REVUE DE PRESSE

Ce 16/9, 4 équipes de télé étaient présentes dont 2 avec un camion satellite pour les directs du JT de 13H.




http://www.rtl.be/videos/video/414738.aspx?CategoryID=496  Interview de Laurent Samson et Erwin Schöpges.

http://www.rtbf.be/info/economie/detail_ciney-les-producteurs-de-lait-appellent-encore-une-fois-a-l-aide?id=7839719

VIVACITE : Interview radio de notre Président Guy Franck du MIG (Mvt des éleveurs belges) au 490.

http://www.rtbf.be/radio/player/vivacite/journal?d=0&t=1300&r=bxl

VIVACITE : JP de 17H. Interview de Francis Van Looveren, Guy Francq, Erwin Schopges au 270.
http://www.rtbf.be/radio/player/vivacite/journal?r=bxl&s=&d=0&t=1700


lundi 17 septembre 2012 07h00

Agriculture

« Trois ans après, rien n’a changé »

  • Source: lavenir

En 2009, ils ont déversé 3 millions de litres de lait. Une action spectaculaire restée sans suite.

Belga

Les agriculteurs belges et français sont revenus à la charge ce week-end à Ciney. Ils demandent une régulation de la production de lait.

La grève du lait et le déversement de 3 millions de litres dans un champ organisé à Ciney en 2009 avaient mis en lumière les difficultés énormes rencontrées par les producteurs, belges et européens, confrontés à des prix de production que leurs revenus ne permettaient plus d’assumer. « Trois ans plus tard, peu de choses ont changé, constate Erwin Schöpges, vice-président du MIG (Milk producer Interest Group) et lui-même producteur. Les agriculteurs sont découragés, déçus de constater que les choses n’ont pas bougé. Ils sont peu nombreux aujourd’hui». Si on n’inverse pas cette tendance, l’agriculture familiale est condamnée à disparaître au profit des exploitations de calibre industriel».

«Lorsque l’on est payé 24 ou 25 centimes le litre, alors que le coût de production s’élève à 40 centimes, on ne peut pas tenir le coup longtemps», déclare encore M.Schöpges. L’an dernier, 900 exploitations ont dû fermer, les agriculteurs travaillent sans salaire et s’endettent».

Les producteurs déplorent le manque d’entrain des hommes et des femmes politiques à légiférer pour tenter d’améliorer la situation des agriculteurs. «Aujourd’hui, seule Monika Dethier (NDLR : députée Écolo au parlement wallon) est présente. Les autres politiques sont sans doute aux Fêtes de Wallonie… , ironise-t-il. Nos problèmes sont pourtant importants car, tôt ou tard, ce sont tous les consommateurs qui en paieront le prix ».

Erwin Schöpges rappelle que les agriculteurs ont déjà remis toute une série de propositions aux députés européens et qu’ils attendent mainten120916ant une réaction du banc politique. Le Premier ministre Elio Di Rupo a promis de les rencontrer dans les prochains jours. «Nous espérons qu’il tiendra promesse», conclut M.Schöpges.

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