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27.11.2012

Les éleveurs laitiers ont manifesté ce lundi après-midi 26 novembre 2012 devant le Parlement européen pour protester contre la baisse des prix du lait sur le marché et la disparition des outils de régulation, les quotas, de la nouvelle PAC.



Selon l'association organisatrice, l'European Milk Board (EMB), ils étaient plus d'un millier de tracteurs et manifestants venus de toute l'Europe.
"Nous sommes plus de 800 tracteurs et nous avons été rejoints par un milliers d'agriculteurs venus en car ou en voiture", déclare Erwin Schopges, un agriculteur belge membre de l'EMB, confédération d'organisations de producteurs de lait et des syndicats agricoles de 14 pays européens.

Des producteurs français se sont joints au rassemblement. Ils viennent en co-voiturage de l'ouest de la France, le Nord et la Meuse. Parmi-eux figurent le nouveau président de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendant), André Lefranc producteur dans la Manche.
Plus précisément, les manifestants sont arrivés à Bruxelles à la mi-journée en circulant en convois de plusieurs dizaines de tracteurs sur les principales autoroutes venant d'Allemagne, des Pays-Bas et de France. Ils ont ensuite conflué vers la place du Luxembourg, où est situé le Parlement européen, qui débat de la réforme de la PAC (Politique agricole commune). Juchés sur une plate-forme de tracteur, certains ont aspergé de lait les façades des bureaux du Parlement, tandis qu'éclataient de nombreux pétards, ont constaté des journalistes de l'AFP.


La FNPL (branche Lait de la FNSEA) n'était pas présente. Vendredi dernier, l'organisation a dénoncé le projet de réforme de la PAC pour la période 2014-2020 qui "va mettre à mal une grande partie des exploitations laitières françaises".

Selon la Fédération nationale des producteurs de lait,"la surdotation des 50 premiers hectares ne sauvera pas l'ensemble des éleveurs laitiers. Une option plus favorable consisterait à surdoter les premiers hectares fourragers".

Quoi qu'il en soit, 2012 restera l'année des contrastes pour les producteurs de lait indique Jean-Yves Morice, directeur du marché agricole CERFRANCE Mayenne-Sarthe. 2013 devrait voir les cours de l'or blanc remonter, selon le spécialiste. Ecoutez plutôt...





Prochain rendez-vous en France : le mercredi 5 décembre prochain, au ministère de l'Agriculture, où pour la première fois l'Apli a été conviée avec les syndicats agricoles représentatifs pour parler contractualisation, outils de régulation de l'offre et prix du lait.
De nombreuses coopératives ont décroché des accords professionnels qui fixent les prix du lait. Outre Coralis dans l'ouest, elles se situent notamment dans le sud et sud-ouest de l'Hexagone.

4 commentaires

Charles Fortin | 27 novembre 2012 11h08 | Répondre

Gâcher de la nourriture, c'est particulièrement moche en ces temps de crises...

Charles Fortin | 27 novembre 2012 11h10 | Répondre

Gâcher de la nourriture, c'est particulièrement moche en ces temps de crises... Les cultivateurs éleveurs auraient pu bombarder les forces de répression Européennes avec du lisier ou du fumier. Voir hourdir les bureaux de Mm Reidling avec du composte écologique..Pas de la nourriture.

free | 27 novembre 2012 12h39 | Répondre

c est le mensonge qui est responsable de la crise economique que vivent un certain nombre d eleveurs;Mais il y a des perspectives d avenir,Je m explique:1)nos responsables politiques et pros ont retardés l annonce de la fin des quotas en laissant pensé qu ils auraient pu modifier cette realité mais tous de droite comme de gauche ont validé le procéssus et depuis plus de 10 ans!
2)toutes activités evolue ou meurt,nous savons que la taille des ateliers laitiers en moyenne en France est trop faible!
exemple un producteur de volailles specialisé produit environ 650ts de viande par an un producteur de lait 200ts!
la dilution des charges par le volume a un impact direct sur la rentabilité de l elevage.
3)L evolution de la demande mondiale necessite une revision en profondeur de nos stuctures de productions et de transformations
4)Il y a un veritable avenir pour la production laitiere en France et en Europe a condition de raisonner en entrepreneurs

VJ | 27 novembre 2012 13h09 | Répondre

L'Europe paye les agriculteurs producteurs de lait pour JETER LEUR LAIT aux égoûts depuis des années ! Réveillez-vous, Charles Fortin. Ce genre de pratique ne peut pas continuer, il y a tout simplement trop de production de lait. Trop de lait = baisse de la demande = baisse des prix. Principe basique d'économie. Les prix artificiels de la nourriture pratiqué en France sont nocifs pour l'industrie à long terme qui ne sait plus être compétitive, c'est connu !