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Nouvelles
Jeudi, 06. Aout 2015
Lundi, 03. Aout 2015

La stabilisation du marché laitier passe nécessairement par une réforme du système – des solutions douteuses n'apportent aucune amélioration et détournent l'attention du vrai problème

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Dimanche, 26. Juillet 2015

Mise en demeure des laiteries et des ministres en charge de l'agriculture par le MIG


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Lundi, 20. Juillet 2015

Chers amies et amis producteurs de lait, chers sympathisants,

On pourrait penser que nous aurions appris notre leçon, mais nous continuons à produire toujours plus dans l’espoir que la Russie et la Chine fassent leur retour sur le marché. Dans le même temps, les prix payés aux producteurs de lait poursuivent leur baisse et les éleveurs sont contraints à abandonner les exploitations qui les faisaient vivre.

À entendre les explications des entreprises pour le bas niveau des prix au producteur, on pourrait avoir l’impression que la Chine a complètement gelé ses importations de lait. Ce n’est pourtant pas le cas. Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, la Chine ne s’est pas retirée du marché. Elle continue d’importer du lait, mais seulement dans les quantités qu’elle achetait avant la hausse massive des importations en 2013-2014.

On a commencé par nous raconter que les acheteurs s’étaient totalement retirés du marché mais qu’on s’attendait à les voir revenir dans quelques mois. Cette prévision a été rééchelonnée pour le quatrième trimestre 2014, puis pour le premier trimestre 2015 et on cite désormais le dernier trimestre 2015 ou le début 2016 comme date du retour sur le marché. Une autre explication est que « nous avons sous-estimé les quantités achetées ». Pour moi, il est absolument clair qu’aucun de ceux qui nous fournissent de telles explications n’a la moindre idée de ce qu’il avance. On nous laisse volontairement dans le flou et avec le vain espoir de rester prêts, au cas où le marché repartirait.

Je ne vois aucune raison pour que la Chine revienne sur le marché avec le même poids qu’en 2013-2014. Et même si le marché russe s’ouvrait, les rayons des magasins d’alimentation sont désormais occupés par d’autres. Un retour sur le marché russe ressemblerait ainsi à la conquête d’un marché entièrement nouveau. Au Danemark, nous espérons qu’Arla Foods aura la partie plus facile car l’entreprise s’est déjà beaucoup investie sur ce marché, mais nous ne pouvons que l’espérer. Dans notre désarroi, nous nous efforçons d’explorer de nouveaux marchés d’avenir, comme le Nigéria, la Côte d’Ivoire et d’autres pays africains. Comme si c’était la solution !

Si les prix du lait grimpent sur le marché mondial, on en déduit que « le monde réclame à grands cris davantage de lait ». À l’inverse, la conclusion qui s’impose actuellement est que le marché réclame une baisse de la quantité produite. Pourquoi toutes les grandes laiteries européennes réclament-elles plus de lait et pourquoi les éleveurs laitiers produisent-ils des quantités aussi exorbitantes de lait, malgré des prix ne suffisant pas à couvrir les coûts de production ?

Nous produisons du lait car l’économie de marché ne fonctionne pas dans les grosses sociétés coopératives. Les laiteries revendent le litre de lait le plus cher avec des profits importants et le litre le moins cher à perte. Il faudrait mieux éviter de produire ce dernier. Les producteurs de lait reçoivent le prix moyen que la laiterie peut payer pour le lait et ils gagnent ou perdent ainsi le même montant sur chaque litre produit. Autrement dit, les signaux du marché n’arrivent pas jusqu’à nous et nous sommes donc dans l’incapacité de réagir de manière rationnelle. Nous produisons du lait de manière incontrôlée, aussi longtemps que possible et à n’importe quel prix.

C’est ainsi que fonctionne un marché cloisonné, compartimenté entre, d’une part, les producteurs et les laiteries et, d’autre part, les laiteries et le marché. Ceci vient souligner la nécessité d’un mécanisme à l’échelle de l’UE permettant de réduire la production de lait quand les prix au producteur sont bas. C’est justement en faveur d’un tel mécanisme que l’EMB s’engage, mais auquel les laiteries s’opposent. Elles veulent de la croissance, elles cherchent des marchandises à transformer et sur lesquelles elles peuvent prélever leur marge, afin de croître encore plus.

Kjartan Poulsen, membre du Comité directeur de l’EMB et président du LDM Danemark ...en savoir plus 

Lundi, 20. Juillet 2015


Chers amies et amis producteurs de lait, chers sympathisants,

Le mois dernier, l'observatoire du marché laitier (MMO) a fêté son premier anniversaire. Nous nous félicitons toujours du grand volume d'informations mis à disposition du public tous les jours, au niveau européen. Publier des informations et agir en fonction de ces dernières sont cependant deux choses différentes. Comme nous le craignions et nous l'avions déclaré lors de la création de l'observatoire, la Commission européenne semble confondre la collecte de données et une intervention efficace. Nous ne sommes donc pas plus près aujourd'hui d'une politique d'intervention pratique et efficace lors de perturbations du marché.

Étant donné que nos craintes se sont confirmées et que selon le rapport de Nicholson « un secteur laitier viable et compétitif doté d'outils réactifs est l'objectif du paquet lait », il apparaît évident que des changements s'avèrent nécessaires quant au rôle de l'observatoire. Le rapport souligne le fait que la volatilité des prix sera toujours un problème pour le secteur laitier et il invite la Commission à envisager des mesures destinées à atténuer les risques liés à une plus forte exposition au marché mondial. Cela doit constituer l'élément central de la politique laitière future de la DG Agriculture. La perspective de voir des exploitations familiales cesser la production à cause d'une volatilité des prix qui pourrait être largement évitée – grâce à des dispositions législatives allant dans ce sens – est très difficile à accepter. Et ceci d'autant plus que ces fermes familiales sont, pour la plupart, au fond des entreprises rentables, qui ne sont simplement pas à même de faire face à une telle volatilité des prix et à des mouvements du marché aussi abrupts.

Dès lors, même si selon le rapport de Nicholson « les perspectives à moyen et long terme pour le secteur laitier sur les marchés nationaux et mondial » resteraient « favorables », cela constitue une bien maigre consolation pour tous les producteurs de lait qui, d'année en année, sont contraints à quitter le secteur à cause de la volatilité extrême des prix. Ce dont nous avons besoin ce sont des programmes disposant d'une base légale qui permette d'enrayer les crises potentielles avant même qu'elles ne surviennent. Mieux vaut prévenir que guérir. Un observatoire « capable d'agir » contribuerait dans une large mesure à prévenir des crises telles que la crise actuelle, avec des prix en chute libre atteignant bientôt des niveaux pas connus depuis 2009.

L'observatoire offre également à l'UE l'opportunité de traiter – enfin – le problème du pouvoir outre mesure que détient la grande distribution dans la chaîne. Un système tel que celui que nous connaissons actuellement, c.à.d. où, lors d'une transaction, certaines parties (c.à.d. les détaillants) disposent de plus d'informations que d'autres (les producteurs), soumet les producteurs primaires à une pression totalement injuste. De par ce système dit « d'information asymétrique », l'ensemble du pouvoir déterminant est concentré dans les mains de la grande distribution. Tandis que la marge des détaillants reste stable, celle des producteurs primaires est perpétuellement « comprimée ». Nous appelons la Commission européenne à poursuivre vigoureusement la possibilité de collecter des données « en temps réel » de toutes les parties concernées, ce qui – associé à des mesures législatives – lui permettrait d'intervenir de façon proactive, significative et équitable.

Dans leurs amendements au rapport de Nicholson, les députés demandent eux aussi un observatoire du marché laitier plus performant. Ils se prononceront le 8 juin sur le rapport sur le secteur laitier, suite auquel 480 amendements avaient été déposés. Vous trouverez une brève analyse dudit rapport dans le présent bulletin.

En outre, nous avons le plaisir d'annoncer la deuxième Conférence européenne du lait équitable qui se tiendra en Italie. Des producteurs des six pays du lait équitable se réuniront le 23 juin pour discuter de la marque du lait équitable.

John Comer, membre du Comité directeur de l'EMB et président d'ICMSA Irlande ...en savoir plus 

Lundi, 20. Juillet 2015


Chers amies et amis producteurs de lait, chers sympathisants,

À l'occasion de l'EXPO universelle de Milan, l'APL (association des producteurs laitiers de la plaine du Pô) et la Copagri présenteront des produits laitiers, de la charcuterie ainsi que d'autres produits issus de leurs propres exploitations. Durant six mois, de mai à octobre 2015, des acheteurs issus du monde entier pourront goûter des produits « made in Italy », fruits du travail dans nos exploitations. Des shows de cuisine avec des chefs célèbres animeront le programme. Le pavillon de l'APL proposera des dégustations de crème glacée maison ainsi que des pizza de Giorgio Sabbatini, le pizzaïolo de renommée mondiale et champion des pizzaïolos en 2012. En outre, le « lait équitable » jouera un rôle central à l'EXPO. Le lait y sera notamment disponible en petits emballages de 200 ml pouvant servir de collation fraîche et légère à emporter. Le projet du lait équitable italien, « Buono e Onesto », nous permet d'ouvrir de nouveaux horizons. Nous collaborons avec des groupes importants de la société, tels que les écoles, où nous menons un projet d'information et de sensibilisation sur le thème d'une alimentation de qualité, saine et naturelle.

À noter également parmi les événements organisés en marge de l'EXPO : le 23 juin 2015 se tiendra une conférence sur le « lait équitable », avec la participation de représentants de l'European Milk Board, de producteurs d'Italie et d'ailleurs, d'importantes personnalités du secteur du lait et des produits laitiers et du secteur de la distribution ainsi que des représentants des autres pays du lait équitable. Ils y présenteront leurs produits de la marque « Le lait équitable » et y auront l'occasion de donner un aperçu du marché pour ces produits dans leur pays. À l'occasion de la conférence, sera de même décerné la « Faironika en or » (« Justine » en France), un prestigieux prix accordé à des personnes pour récompenser leurs efforts particuliers en faveur d'une production alimentaire durable.

La semaine du 24 au 28 juin sera dédiée au lait équitable, dans le cadre d'une collaboration entre l'APL et l'European Milk Board. Pendant les heures d'ouverture de l'EXPO, les pays participants y auront l'occasion de présenter leurs produits dans le pavillon.

Finalement, le « Sommet mondial du lait » du 15 octobre 2015 constituera la grande manifestation de clôture. Ici, des délégués internationaux discuteront des différentes idéologies économiques, des nombreux systèmes du lait et des produits laitiers ainsi que de la spéculation sur les denrées alimentaires. Les pays en voie de développement seront également représentés et auront l'occasion de participer aux discussions en donnant des exemples concrets de la situation de leurs propres marchés. Le thème du débat sera : « Quelle politique pour le secteur du lait et des produits laitiers ? »

La situation du marché laitier montre clairement que la politique doit agir. En Italie, la crise du secteur du lait et des produits laitiers persiste. Le prix moyen pour le lait cru demeure en deçà de 36 centimes par litre et il a diminué depuis le début de l'année ainsi que par rapport à l'année passée. Les prix moyens des fromages sont restés stables depuis début 2015, mais demeurent en-dessous du niveau des années précédentes.

Finalement, je voudrais saisir cette occasion pour souhaiter la bienvenue aux deux nouveaux membres de l'European Milk Board, les associations le Lituanie et de Lettonie. Les pays baltes ont subi les répercussions de l'embargo russe de plein fouet et sont les pays les plus touchés par la crise. Les prix du lait y ont atteint un niveau plancher.

L'union fait la force et, ensemble, nous allons continuer notre lutte !



Roberto Cavaliere, membre du Comité directeur de l'EMB et président de l'APL Italie ...en savoir plus 

Lundi, 20. Juillet 2015

Chers amies et amis producteurs de lait, chers intéressés,

Depuis le premier avril, le marché laitier européen est dépourvu de mesures de sécurité efficaces. C'était la raison pour laquelle lors de notre action de l'EMB du 31 mars 2015 – le dernier jour du régime des quotas laitiers – nous avions mis en berne les drapeaux des 28 États membres de l'UE. Pour que les choses soient bien clair : nous ne déplorons pas la suppression des quotas. Mais nous regrettons qu'aucun système adéquat ne soit en place pour la période qui s'ensuit ! Jusqu'à présent, la politique a manqué à mettre en place des instruments de marché adéquats qui permettraient d'éviter des crises du marché. Nous nous attendons à ce que, suite à la suppression des quotas, les producteurs laitiers dans de nombreux pays augmentent considérablement leur production. Trop de lait sur le marché signifie, comme toujours, une chute des prix – la prochaine crise est programmée d'avance !

Selon les prévisions, la demande en lait en Europe diminuera dans les années à venir. Lesdites « opportunités d'exportation » ainsi que les « nouveaux marchés en Asie et en Afrique », prônés un peu partout actuellement, ne constituent pas une solution durable pour le marché du lait européen. À long terme, la seule orientation à l'exportation n'est pas une solution, une telle stratégie offrant peu de sécurité. De surcroit, elle a des répercussions néfastes sur la production laitière locale dans les pays concernés.

Par le biais de leur action symbolique devant le Parlement européen, les organisations membres de l'European Milk Board (EMB) souhaitaient envoyer un message clair allant à l'encontre des louanges et des chants de gloire des syndicats majoritaires et de l'industrie laitière. Nous craignons qu'à partir de la mi-avril, les grandes multinationales et les banques prendront les commandes. Déjà maintenant, les producteurs européens ne peuvent plus couvrir leurs coûts de production. En Belgique, nous recevons actuellement un prix du lait de 25 à 27 centimes par litre. Or, l'étude sur les coûts de production en Belgique montre que le coût de production est de 46 centimes ! À l'avenir, le nombre d'exploitations laitières obligées à cesser la production augmentera encore davantage.

Le marché laitier a besoin d'instruments de gestion des crises pour la période de l'après quotas. Notre Programme de responsabilisation face au marché est un instrument fondé et bien réfléchi qui permettrait de gérer de façon adéquate les crises du marché. Les mois à venir montreront comment le marché évoluera. À l'EMB, nous allons suivre de près cette évolution et nous seront prêts à tout moment d'envoyer, si nécessaire, un signal fort de la part des producteurs laitiers.

Erwin Schöpges, membre du Comité directeur de l'EMB ...en savoir plus 

Samedi, 14. Mars 2015

Ce 4 mars, à Bruxelles, en face du cabinet du ministre fédéral en charge de l'agriculture, le MIG et l'EMB ont présenté la situation des producteurs laitiers et les résultats de l'étude indépendante sur les coûts de production du lait en Belgique. ...en savoir plus